L’année dernière, nous sommes partis au Japon au mois d’avril. Deux semaines géniales, très dépaysantes. Socialement, culturellement, gustativement ! Et c’est bien sûr de ça que je voulais te parler… Quand on pense au Japon, le réflexe côté gastronomie, c’est sushi, maki, sashimi… Mais figure-toi que je n’en ai pas mangé une fois en 24 repas au pays du soleil levant ! Et ce n’était pas pour me déplaire, parce que j’ai découvert tant d’autres plats délicieux qu’on trouve plus difficilement ici, en France. Ma découverte ultime : l’okonomyaki ! Je te raconte ?

L’okonomyaki est une sorte de “crêpe/galette” salée, différente selon les régions au Japon. La première fois qu’on en a mangé, c’était à Nara. Nara, c’est la ville des daims, pas très loin d’Osaka et Kyoto. Plein de daims en liberté dans les temples et les sanctuaires, pas farouches pour un sou (du genre à essayer de chaparder de la bouffe dans tes poches quand tu ne fais pas attention !)

Le guide du routard nous avait recommandé (sisi, personnellement !) un restaurant pour déguster ces fameux okonomyaki. Après plusieurs minutes à errer dans le quartier indiqué, nous avons finalement trouvé : un petit resto qui ne payait pas de mine, sans carte en anglais et qui proposait seulement quelques tables-plancha. La serveuse, adorable et très patiente, nous a accompagné dans nos choix “un peu au pif” et on a capté quand elle a commencé qu’elle cuisinerait nos plats directement sur notre table-plancha qui s’appelle “teppan” là-bas. 

Qu’est-ce qui compose cette “galette omelette” (c’est très réducteur…) ? Des nouilles, du chou blanc, de l’œuf, de la poitrine de porc entre autres choses, et ensuite tu ajoutes un peu tout ce que tu veux : bÅ“uf, poisson, porc… Coté sauce, tu as le choix entre le sucré, le salé, l’épicé… et même une sorte de mayonnaise. En plus, quelques compléments du genre bonite séchée.

Waaaaah c’était trop trop trop bon ! J’ai pris un okonomyaki bÅ“uf et saint jacques. La régalade totale ! Attention à l’avalanche de photos… 😀

Quelques jours plus tard, à Hiroshima, nous nous sommes retrouvé au 6ème étage d’un immeuble, dans ces espèces de “marchés intérieurs” qui proposent plusieurs restaurants au même étage. Notre objectif : déguster l’okonomyaki d’Hiroshima, typique du coin et différent de celui dégusté à Nara.

Et effectivement : c’est cette fois un plat à étages plutôt qu’une sorte d’omelette. J’ai adoré regarder les cuisiniers faire, c’était comme un ballet parfaitement orchestré. Deux sortes de “crêpes” encadrent l’okonomyaki cette fois : une crêpe-crêpe et une “crêpe d’œuf”. Le cuisinier dépose entre ces crêpes des couches successives d’ingrédients différents : toujours du chou, des nouilles, des oignons nouveaux, des pousses de soja… et même des sortes d’algues qu’on a appelées “les cheveux de la bonde de douche” (hein Aurélie ? :D). Oui, pas sexy du tout, mais d’apparence et d’odeur, ça y faisait penser au départ ! On s’est encore une fois régalé, et c’était très très copieux. 

Impressionnant à voir faire, délicieux à manger, quand on retourne au Japon, c’est sûr, on en remangera beaucoup (et souvent) ! 

Gros coup de cÅ“ur pour ma part donc, et j’ai tenté d’en trouver en France… Très déçue du seul okonomyaki tenté ici, à Bordeaux, mais je ne désespère pas ! Par contre, je pense qu’à faire soi-même, il faut beaucoup trop d’ingrédients et de matériel… Mais je peux me planter, peut-être qu’avec une petite plancha Tefal, ça le ferait !? Quelqu’un a tenté ?

Et toi, tu connais ? Tu aimes ? Tu sais où je pourrais trouver ma dose dans le Sud-Ouest ? Dis-moi vite ! ^^